République Dominicaine, le pêle mêle!

L'année 2015 aura été marquée par notre grand voyage dans les Caraïbes, en République Dominicaine, où les paysages idylliques de Las Terrenas jonglent avec les maisons de fortune des dominicains, mais où le respect de la nature et du vivant prime sur le reste de leur vie. Nous y sommes restés 3 semaines hébergés dans la maison familiale de mon compagnon. La vie traditionnelle et les coutumes nous entouraient. Les murs et les barques colorés aussi.

Ici, personne ne meure de faim. Les populations se nourrissent en majorité de fruits et de légumes. La cuisine y est riche, excellente et assez souvent végétarienne. Ne pas manger de viande n'est pas quelque chose hors du commun ici!

Chips de banane, traditionnelles à l'heure de l’ apéro

Pommes de terre frites et sauce piquante 

Les restaurants proposent souvent des mets végétariens sur leur carte. Mon meilleur souvenir reste la paella qui était même végane vu que je retirais les oeufs durs. Le "moro", mélange de riz et de lentilles était aussi un vrai délice!

Paella 

Nous n’ arrêtions plus de siroter des "jugos de frutos", jus de fruits citron, papaye, fruit de la passion, ou noix de coco entre autres...

"La présidente" est la bière la plus connue dans le pays. Le rhum quant à lui, est l'alcool le plus prisé sur l' l'île. Et le moins cher. Et vive les pina colada!

Notre surprise fut grande lorsque nous vîmes sur une carte de boissons le très connu muscat de Beaumes-de-Venise, star du Vaucluse où nous habitons.

Nous trouvions facilement des produits végétariens et même vegans, un vrai plaisir que je ne trouve pas forcément en France aujourd'hui!

Pour l'anecdote, les avocats, delicieux fruits exotiques (ils sont originaires du Mexique), font le double voir le triple de leurs cousins français.

De nombreux alternatives à la viande s'offrent ici, dans ce village situé à 2 heures de routes de Saint-Domingue.

Les forêts vertes, peuplées de palmiers, semblent inaccessibles. Elles restent sauvages, luxuriantes,  et regorgent de centaines d'espèces animales et végétales.

Nous y avons croisé aussi bon nombre de champs de canne à sucre et de rizières selon les endroits que nous visitions.

En 2009, un texte de loi fut voté interdisant la chasse sur tout le territoire. Les permis et les licences obligatoires étaient ainsi retirés. La capture, mort ou harcèlement de la faune fut ainsi interdite.

Le gaspillage existe peu, il n'y pas de massacre de masse d'arbres ou d'animaux.

Des chiens errants peuplent le village, promènent sur les plages et non loin du port et des restaurants.

Un homme nous racontait qu'ici, ce ne sont pas les hommes qui choisissent leur chien, mais le chien qui choisit sa propre famille. En l'occurrence, à ce moment là, l'homme pointait le doigt sur le chien qui l'avait choisi. Ce monsieur est l'actuel propriétaire d'un grand restaurant... français!

L’ association "Amigos de Lucky"  oeuvre pour leur stérilisation et leur placement dans de bonnes familles.

Les chevaux paissent dans des étendues immenses et l'homme vient parfois les chercher pour le travail ou pour les utiliser comme moyen de locomotion.

Un jour, un troupeau de poulains nous a doublé sur la route, suivis de près par un cavalier qui avait l'air si "habitué"!

Ce sont des chevaux fins, de taille moyenne et robustes par leur capacité à supporter le climat tropical de la République Dominicaine.

Tous les matins se tient le marché des pêcheurs sur la plage. Ils partent vers 4h du matin en mer, à bord de leur petit bateau et profitent de leur pêche locale en vendant les "produits" issus de la mer aux habitants et aux restaurants.

Le 16 août se tenait une grande fête nationale: l'anniversaire de la restauration de la République.

L'espagnol est la langue la plus courante, le créole aussi, suivent ensuite l'anglais et le français.

Nous payons en pesos.

Les dominicains sont des personnes très chaleureuses et souriantes malgré leur vie modeste.

Un premier grand voyage pour de très belles leçons de vie!